Aboubacar Soumah ne se montre pas jusqu’à présent vaincu. Récemment, des structures syndicales issues du secteur de l’éducation dont également le Slecg, ont paraphé un accord relatif à la valorisation de la profession de l’enseignant. L’accord qu’il s’agit permettra à certains enseignants des districts et villages de bénéficier une prime d’un million trois cent mille par mois. Mais l’accord a été paraphé sans Aboubacar Soumah, le secrétaire général du syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG).
Jeudi 30 janvier, au cours d’une assemblée générale extraordinaire du SLECG d’Aboubcar Soumah, les enseignants se disant contractuels ont apporté leur soutien à Aboubacar Soumah. Ses enseignants demandent aussi la poursuite de la grève jusqu’à, disent-ils, à la satisfaction finale.
Le coordonnateur des enseignants contractuels de Guinée, Alseny Mabinty Camara, a au nom de ses collègues, justifié leur soutien à Aboubacar Soumah.
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« Hier ceux qui nous sont approchés pour dire qu’ils étaient avec nous, vous-même vous avez vu sur la place publique, qu’ils étaient là pour nous amadouer, pour nous tromper, parce que tout au long de leur accord qu’ils ont signé dans les derniers jours passés, ils n’ont pas fait cas à la situation des enseignants contractuels. C’est une façon de dire à tous les enseignants contractuels de prendre conscience et de comprendre que la vérité se trouve auprès du général patriote Aboubacar Soumah », a-t-il déclaré.
Poursuivant son discours, Alseny Mabinty Camara déclare que beaucoup d’enseignants ont compris depuis la signature du protocole d’accord entre syndicats de l’éducation et gouvernement que la vérité est du côté du général Aboubacar Soumah et que ses enseignants sont prêts à leur rejoindre.
«Le jour d’aujourd’hui, nous allons rassurer et réaffirmer encore notre soutien au mot d’ordre de grève déclenché depuis le 09 janvier. Tous les enseignants contractuels sur toute l’étendue du territoire national, de par ma voix, réitère leur ferme conviction à poursuivre la grève jusqu’à la satisfaction de nos points de revendication (…) », a-t-il ajouté.
Mamadou Dian Bah