Niamey, le 3 août 2023 – Depuis plusieurs jours et dans la plus grande discrétion, la junte nigérienne travaille à renforcer ses liens avec Bamako et Ouagadougou. Si des canaux officiels existent depuis le 26 juillet, Afrique Intelligence est en mesure de révéler que de premiers contacts avaient été initiés les jours qui ont précédé le putsch. Un ballet supervisé par l’ancien chef d’état-major Salifou Modi.
Selon des sources, la junte au pouvoir à Niamey depuis le renversement du président Mohamed Bazoum cherche à s’assurer le soutien de ses homologues malien et burkinabè. Objectif : consolider son emprise sur le pays et obtenir une reconnaissance rapide de la part de la communauté internationale.
Les premiers échanges secrets se seraient tenus quelques jours seulement avant la prise de pouvoir des militaires nigériens. Des rencontres organisées dans le plus grand secret entre des membres des différentes juntes, facilitées par des intermédiaires de confiance.
C’est l’ancien chef d’état-major de l’armée nigérienne, le général Salifou Modi, qui aurait personnellement coordonné ces rencontres. Son carnet d’adresses et sa connaissance des réseaux régionaux se sont révélés décisifs pour nouer ce dialogue discret avec les régimes voisins.
Selon des informations concordantes, l’enjeu est désormais d’officialiser et de renforcer ces liens naissants. La junte nigérienne semble prête à s’engager activement auprès de ses alliés de circonstance, dans l’espoir qu’ils lui apportent en retour leur soutien politique. Affaire à suivre.
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