La manifestation organisée jeudi par le Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC) en Guinée a attiré l’attention des chancelleries occidentales dont la France et maintenant les États-Unis, qui se sont exprimées sur la situation tendue en Guinée.
Le FNDC a organisé cette manifestation pour exiger la libération de ce qu’il appelle les « otages du CNRD » et la relance du dialogue politique sous l’égide de la Cédéao. Cette manifestation a été marquée par des violences, ce qui a poussé certainement les représentants diplomatiques occidentaux à faire des déclarations.
Les États-Unis, par l’intermédiaire de leur ambassade à Conakry, ont regretté ces violences et ont appelé toutes les parties prenantes à faire preuve de retenue et à poursuivre le dialogue. La France, quant à elle, a également exprimé son inquiétude face à la situation en Guinée notamment à la veille de la manifestation.
Ces déclarations des chancelleries occidentales montrent que le FNDC a réussi à attirer l’attention des grandes puissances internationales sur la situation en Guinée. Cependant, elles soulignent également l’importance du dialogue politique pour résoudre les différends politiques dans le pays.
Il convient de rappeler que les représentations diplomatiques établies dans les pays d’accueil condamnent généralement les actes de violence et appellent à la retenue des parties prenantes aux conflits.
La Guinée traverse une période difficile, marquée par des tensions politiques et sociales, et le recours à la violence ne peut qu’aggraver la situation, estiment certains observateurs.
Dans ce contexte, il est crucial que toutes les parties fassent preuve de retenue et travaillent ensemble pour trouver une solution pacifique aux différends politiques en Guinée, tel est l’enseignement qu’on peut tirer dans la déclaration des Américains.
Par Fadima Mara